Mon corps sonne
paroles Ollamig
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Explication de texte
Mon corps sonne : Quand les téléphones des morts se mettent à sonner dans le silence du Bataclan, un secouriste découvre que certains sons ne s’éteignent jamais. Ils deviennent symphonie intérieure, brûlure permanente.
Cette chanson transforme un détail passé inaperçu en hommage viscéral. Pas de héroïsme, juste le poids d’un instant qui résonne à chaque sonnerie, pour toujours. Le trauma n’est pas ce qu’on vit, c’est ce qui continue de vivre en nous.
- - Cette chanson est réservé - -
Mon corps sonne
Couplet :
J’entre dans le hall, le silence est lourd,
Mes pas résonnent sur le sol glacé,
Des formes étendues, tout le long du parcours,
Je les enjambe comme on traverse un fossé.
Je cherche les vivants, chaque blessé,
Sous les décombres, des cœurs qui battent!
Chaque obstacle franchi, sans m’arrêter,
Dans cette nuit, où des âmes s’évadent.
Pré-refrain :
Puis soudain, dans ce silence de mort,
Une première sonnerie s’élève,
Puis une autre, et d’autres encore,
Un concert macabre qui ne s’achève.
Refrain :
Mon corps sonne, résonne et tonne,
Chaque appel, devient plaie et sang,
Les vivants cherchent les morts, qui s’envolent
Brûlent mes veines à chaque instant.
Couplet :
Les écrans s’allument, dans l’obscurité,
« Maman », « Chéri », « T’es où ? » qui clignotent.
Des voix d’amour, dans le vide jetées,
Vers des oreilles, qui n’entendent plus ces notes.
Pont :
Et les sonneries, deviennent symphonie,
Un orchestre d’enfer, qui me poursuit,
Chaque vibration traverse ma vie,
Comme un écho, qui jamais ne fuit.
Je voudrais mettre fin à ces mélodies,
Répondre à leur place, dire « Il est là »,
J’ai les mains qui tremblent, dans cet’ folie
Et je reste figé dans ce combat.
Refrain :
Mon corps sonne, résonne et tonne,
Chaque appel, devient plaie et sang,
Les vivants cherchent les morts, qui s’envolent
Brûlent mes veines à chaque instant.
Pause musicale
J’entre dans le hall, le silence est lourd,
Mes pas résonnent sur le sol glacé,
Des formes étendues, tout le long du parcours,
Je les enjambe comme on traverse un fossé.
Je cherche les vivants, chaque blessé,
Sous les décombres, des cœurs qui battent!
Chaque obstacle franchi, sans m’arrêter,
Dans cette nuit, où des âmes s’évadent.
Pré-refrain :
Puis soudain, dans ce silence de mort,
Une première sonnerie s’élève,
Puis une autre, et d’autres encore,
Un concert macabre qui ne s’achève.
Refrain :
Mon corps sonne, résonne et tonne,
Chaque appel, devient plaie et sang,
Les vivants cherchent les morts, qui s’envolent
Brûlent mes veines à chaque instant.
Couplet :
Les écrans s’allument, dans l’obscurité,
« Maman », « Chéri », « T’es où ? » qui clignotent.
Des voix d’amour, dans le vide jetées,
Vers des oreilles, qui n’entendent plus ces notes.
Pont :
Et les sonneries, deviennent symphonie,
Un orchestre d’enfer, qui me poursuit,
Chaque vibration traverse ma vie,
Comme un écho, qui jamais ne fuit.
Je voudrais mettre fin à ces mélodies,
Répondre à leur place, dire « Il est là »,
J’ai les mains qui tremblent, dans cet’ folie
Et je reste figé dans ce combat.
Refrain :
Mon corps sonne, résonne et tonne,
Chaque appel, devient plaie et sang,
Les vivants cherchent les morts, qui s’envolent
Brûlent mes veines à chaque instant.
Pause musicale
Couplet :
Aujourd’hui, dans la rue, un téléphone vibre,
Mon cœur s’emball’, mes mains se crispent fort,
Je suis de retour, sans fuite possible,
Où les sonneries chantaient la mort.
Je ne peux plus entendre, sans revivre,
Ces appels perdus dans le néant,
Mon corps entier, devient leur livre,
Où résonne l’écho, du temps d’avant.
Refrain final (bis):
Mon corps sonne, résonne encore,
Chaque jour, je porte leurs voix,
Les vivants cherchant leurs morts,
Moi, prisonnier de ce moment-là.
Aujourd’hui, dans la rue, un téléphone vibre,
Mon cœur s’emball’, mes mains se crispent fort,
Je suis de retour, sans fuite possible,
Où les sonneries chantaient la mort.
Je ne peux plus entendre, sans revivre,
Ces appels perdus dans le néant,
Mon corps entier, devient leur livre,
Où résonne l’écho, du temps d’avant.
Refrain final (bis):
Mon corps sonne, résonne encore,
Chaque jour, je porte leurs voix,
Les vivants cherchant leurs morts,
Moi, prisonnier de ce moment-là.
Ollamig – Parolier sociétaire SACEM